Mais au-delà de l’actualité, la question centrale qui anime Club 2030 Afrique est bien celle du développement du continent. Pour Khaled Igue, l’impact des solutions apportées est une problématique qui doit s’inscrire sur le long terme et qui est tributaire de la mise en place de politiques de base, notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’énergie, de l’agriulture et du numérique. Pour financer ces solutions, le président du Club 2030 Afrique propose une contribution de la diaspora africaine à travers un fonds solidaire. Les envois d’argent de cette diaspora se chiffrerait ainsi à des dizaines de milliards de dollars par an (40 milliards en 2015) ; « une manne financière qui, mieux canalisée, pourrait largement contribuer au développement du continent », explique Khaled Igue. Alliant l’action à la parole, Khaled œuvre déjà activement dans ce sens, en mobilisant la diaspora béninoise, forte de 2 millions d’âmes, en vue de lancer un premier fonds solidaire de plusieurs millions d’euros. En somme, une première étape vers le développement de l’Afrique par les africains eux-mêmes.