Le changement climatique est une réalité qui affecte toutes les régions du monde. Il est causé principalement par les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, qui piègent la chaleur dans l’atmosphère et modifient le système climatique. Parmi les conséquences du changement climatique, on observe une augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, comme les canicules, les vagues de froid, les pluies torrentielles, les sécheresses, les cyclones et les tempêtes. Ces événements ont des impacts considérables sur la santé, l’environnement, l’économie et la société.
Comment le changement climatique influence-t-il les phénomènes extrêmes ?
Le changement climatique modifie les probabilités associées aux aléas météorologiques, rendant certains phénomènes extrêmes plus fréquents et/ou intenses, et d’autres moins. Par exemple, avec l’augmentation de la température moyenne globale, les vagues de chaleur deviennent plus fréquentes et plus longues, tandis que les vagues de froid deviennent plus rares et moins intenses. De même, avec l’augmentation de l’évaporation et de la capacité de l’air à contenir de l’humidité, les précipitations deviennent plus intenses dans certaines régions et plus faibles dans d’autres, entraînant des risques accrus d’inondations ou de sécheresses. Le changement climatique affecte aussi la circulation atmosphérique et océanique, ce qui peut modifier la trajectoire et l’intensité des cyclones tropicaux et des tempêtes extra-tropicales.
Comment attribuer un événement extrême au changement climatique ?
Il n’est pas possible d’attribuer un événement météorologique extrême isolé au changement climatique, car il résulte toujours d’une combinaison de facteurs naturels et anthropiques. En revanche, il est possible d’évaluer comment le changement climatique a modifié le risque que l’événement survienne ou sa sévérité. Pour cela, on compare la probabilité ou l’intensité de l’événement dans le climat actuel (influencé par l’homme) avec celle dans un climat hypothétique sans influence humaine (obtenu par des simulations numériques). Si la probabilité ou l’intensité de l’événement est plus élevée dans le climat actuel que dans le climat sans influence humaine, on peut dire que le changement climatique a augmenté le risque ou la sévérité de l’événement.
Quelles sont les projections pour le futur ?
Les projections climatiques pour le 21e siècle indiquent que les phénomènes météorologiques extrêmes vont continuer à s’intensifier avec le réchauffement global. Le niveau d’incertitude varie selon le type d’événement, la région considérée et le scénario d’émission de gaz à effet de serre. En général, on s’attend à ce que les extrêmes de température (chaud et froid) soient plus affectés que les extrêmes hydrologiques (pluie et sécheresse), et que les régions tropicales et subtropicales soient plus vulnérables que les régions tempérées et polaires. Les projections indiquent aussi une élévation du niveau de la mer qui va augmenter le risque d’inondation côtière, ainsi qu’une acidification des océans qui va menacer la biodiversité marine.
Comment s’adapter aux phénomènes extrêmes ?
Face aux phénomènes météorologiques extrêmes, il est nécessaire de renforcer la résilience des populations et des systèmes naturels et humains. Cela implique de réduire la vulnérabilité aux aléas, de renforcer les capacités d’anticipation, de prévention, de préparation, d’alerte, de réponse et de rétablissement, et de favoriser l’apprentissage et l’innovation. L’adaptation aux phénomènes extrêmes passe aussi par une gestion intégrée des risques, qui tient compte des interactions entre les différents types d’aléas, les différents secteurs d’activité et les différents niveaux de gouvernance. L’adaptation aux phénomènes extrêmes doit être cohérente avec les objectifs de développement durable et de réduction des émissions de gaz à effet de serre, afin de limiter le réchauffement global et ses conséquences.
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