Accusé d’avoir donné des instructions à la compagnie ferroviaire de rajouter des wagons sur le train accidenté car la circulation routière était interrompue, le ministre des Transports, Edgar Alain Mebe Ngo’o, s’en est défendu sur les antennes d’une chaîne de télévision privée, Canal 2 International.
Face à la paralysie de la circulation, « Camrail a décidé de rajouter huit voitures au train habituel pour augmenter la capacité » de transport, a affirmé M. Mebe Ngo’o: « Ce n’est pas le ministre qui prend la décision. Le ministre donne une orientation générale », a-t-il argué, soulignant s’être néanmoins « félicité de cette décision » parce qu’elle permettait de proposer « une solution » à « tous ceux qui voulaient prendre la route ».
De son côté, le responsable de la communication de Camrail, Florent Ndjock, s’est contenté d’assurer à la télévision d’Etat qu’il y avait une « enquête qui permettra » de faire la lumière sur l’accident.
La colère de la population
« Ce pays doit changer ! », s’est indigné un homme devant les caméras de télévison. Au Cameroun, les conditions de sécurité au sujet des transport sont très souvent négligées et des accidents se produisent régulièrement.
La majorité des blessés de l’accident de train ont évacués vers des hôpitaux de la métropole portuaire, Douala. Les morts sont, eux, transférés à Yaoundé où les familles cherchent leurs proches.
Source : TV5