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Google partage les données de localisation des utilisateurs pour lutter contre le coronavirus

Dans 131 pays, Google a décidé de lever le secret sur les données de géolocalisation pour que les scientifiques et les gouvernements puissent suivre l’épidémie de coronavirus et constater l’efficacité du confinement.

À l’instar d’Orange, en France, et d’autres opérateurs à travers la planète, Google peut suivre à la trace ses millions, voire milliards d’utilisateurs. Comment ? Tout simplement grâce à la puce GPS de leur smartphone, liée à l’utilisation de Google Maps, son application de géolocalisation. Un « tracking » qui devient aujourd’hui un outil essentiel pour les chercheurs, les médecins et les scientifiques pendant cette crise du coronavirus, et Google a annoncé qu’il avait décidé de partager les données de ses utilisateurs dans 131 pays et cela représente des milliards de smartphones !

Cela représente une énorme masse de population. À partir d’aujourd’hui, Google donne accès à tous à des analyses sur les déplacements des personnes (« COVID-19 Community Mobility Reports »), et sur les premiers résultats des mesures pour lutter contre la pandémie, qu’il s’agisse du confinement, du télétravail ou encore de l’interdiction de déplacement à travers un pays. Pour chaque pays ou région, les données sont représentées sous forme de graphiques, et ils permettent de comparer l’affluence des dernières semaines dans différents lieux comme les gares, le métro mais aussi les centres commerciaux et les pharmacies.

Une précision de 48 à 72 heures

À destination des gouvernements, des chercheurs et des scientifiques, ces rapports affichent des tendances sur plusieurs semaines, avec des données les plus récentes collectées dans les 48 à 72 heures. Au cours des prochaines semaines, Google va ajouter d’autres pays et régions pour garantir que ses rapports soient utiles aux responsables de la santé publique du monde entier qui cherchent à protéger les populations contre la propagation du COVID-19. Une fois que l’épidémie sera circonscrite, Google assure que ses rapports et le site ne seront plus en ligne, et qu’il stoppera l’agrégation des données.

Source : Futura Sciences

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