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MIX – Production d’énergie propre : En décembre le Sénégal au niveau des pays développés

La capacité de production d’électricité de la Senelec va être de 755,5 Mw d’ici la fin de l’année. Dans ce chiffre, 155Mw soit 20,58% seront en énergies renouvelables, grâce aux centrales solaires et photovoltaïques qui commencent à entrer en service à travers le pays. Ce qui a permis au Dg de la Senelec, Mouhamadou Makhtar Cissé, de faire dire par un de ses agents, que «le mix énergétique passera à 29,64 % en 2018» grâce aux projets en cours de réalisation.

A la fin de cette année le réseau la Senelec aura une capacité de 755,5 Mw dont 155 Mw en énergies renouvelables, hors location et turbines à gaz, mais incluant les extensions de Contour Global et Tobène Power en duale. Cela correspond à un taux de  20,58 % d’énergies renouvelables dans la capacité de production de Senelec, et l’objectif d’avoir 20% d’énergies renouvelables sera donc atteint en fin 2017. L’assurance en avait été faite dans le discours du Directeur général de la Senelec lu au cours de l’inauguration de la nouvelle centrale photovoltaïque de Malicounda (Mbour) qui aurait déjà depuis un mois, injecté 10 Mw dans le réseau. Ce qui aura un impact écologique important. Et à quelques jours de la Cop 22, ce résultat place le Sénégal au rang des pays les moins polluants, ce qui n’est pas négligeable, si l’on songe que ce résultat est obtenu en dépit de la volonté des dirigeants politiques d’ouvrir deux centrales à charbon à Sendou. Or, tout le monde le sait, en matière d’énergie fossile, il n’y a pas plus polluant que le charbon.
Pour en revenir à ces mesures d’atténuation, le Dg a affirmé dans son discours, que le mix énergétique qui prend forme, permettra à sa compagnie d’épargner au pays une production de pas moins de 175 000 tonnes de CO2 par an pour les années à venir, avec la contribution des projets et réalisations de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) et de l’Agence nationale des énergies renouvelables (Aner). «Le Sénégal peut être fier des perspectives à présenter à la 22ème Conférence des Parties de Marrakech», la Cop 22, a assuré Mouhamadou Makhtar Cissé dans son discours lu par un de ses proches collaborateurs. Le Directeur de la Senelec ira encore plus loin, en annonçant que «le taux des énergies renouvelables dans le mix énergétique passera alors à 29,64 % en 2018». Car les capacités de production attendues sont les 125 Mw charbon de Sendou, les 100 Mw solaires du programme Scaling Solar et la première tranche de 50 Mw du parc éolien, de 150 Mw de Taïba Ndiaye. D’après M. Cissé, d’autres centrales verront bientôt le jour. Il s’agit de Santhiou Mékhé à Méouane pour 29,5 Mw en mars ; Energy Ressources à Kahone pour 20 Mw en mai ; TenMérina à Mérina Dakhar pour 29 Mw  en juillet ; Eds-Eximag à Sakal pour 20 Mw en octobre 2017 et Dias, fruit de la coopération allemande, pour 15 Mw en décembre.
Toutes ces réalisations qui se succèdent deviennent encore plus notables si l’on réfléchit que la Senelec, et avec elle le pays tout entier, n’a pas avancé dans la production d’énergie solaire depuis plus de 40 ans. Comme l’a bien rappelé Mouhamadou Makhtar Cissé dans son discours de Mali­counda, en dehors de la centrale solaire de Diakhao réalisée dans les années 1970 ainsi que celles des Iles du Saloum, de Diaoulé et Ndiébel une décennie plus tard, la compagnie d’électricité Senelec ne s’est plus engagée dans la production des énergies renouvelables durant des longues années.

Oumou Anne Stagiaire

Source : Le Quotidien

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